La lampe 1.1, 2013 Raphaële de Gastines Raphaële de Gastines n’a jamais regardé les films de série B. Pourtant, les personnages de ses tableaux les plus marquants ont les attitudes stéréotypées d’acteurs terrorisés qui veulent susciter un frisson d’épouvante ou affectent le comportement de paumés dans un univers qui les dépasse. On peut ainsi y voir un personnage saisi d’effroi, tenant à la main une lampe de bureau allumée, errant dans une forêt de carton-pâte, un autre en extase quasi mystique, emberlificoté dans les tuyaux d’un aspirateur domestique, un troisième manipulant un bidon de produit pour laver les vitres comme s’il s’agissait d’une arme de poing… |
LD